8.18.2011

ELTON JOHN (1977-82) : LES ANNEES COCAINE


1977. No future. Certes. Mais pas forcément pour ceux auxquels vous pensez… Les jeunes giscardiens. Je sais que vous savez.

Prenez Elton John par exemple, en cette année charnière, il contribue lui aussi au nihilisme ambiant… En sortant un single de charité pour une obscure équipe de foot « The Goaldigger's Song » (aussi culturellement pertinent que « Mull of Kintyre » de McCartney), en apparaissant dans l‘un des meilleurs « Muppet Show » de tous les temps et en allant enregistrer un EP de Philadelphia Soul avec Thom Bell... Complètement à l’ouest, donc…

L’establishment, le showbiz, le mainstream tout ce que les jeunes hommes en colère détestent alors est en partie incarné par ce bouffon de Reginald Dwight, il est vrai très peu porté sur la « Gabbagabbaïtude » et pour qui les épingles à nourrices ne servent qu’à attacher les boutonnières…

Même pas sûr qu’il ait pris note du mouvement, qu’il s’en soit rendu compte, reclus dans son manoir du Berkshire où les rude boys de Brixton n’ont pas l’habitude de venir casser du bobby.

1977 ? Le Captain Fantastic sur la roche tarpéienne…


RAPPEL (1970-76)

7 années d’âge d’or où Elton John passe de la prometteuse hype (concert au Troubadour, Los Angeles, 25/08/1970) au monstre pop (Dodger Stadium, Los Angeles, 25 et 26/10/1975), enregistre 10 albums (dont 2 doubles) tous vendus par hectolitres et dont quelques uns relèvent du très grand art (« Elton John », « Don’t Shoot me i’m only the piano player », « Goodbye Yellow Brick Road », « Captain Fantastic », « Blues Moves »). Le gentil nerd des débuts est devenu un showman inépuisable.

« En 1975, on ne pouvait plus péter sans entendre Elton John » (Bernie Taupin)

Enfin inépuisable… La constitution humaine étant ce qu’elle est, arrive le moment de passer à la caisse. Et EJ, en bon maniaco-dépressif-boulimique va tomber dans la cocaïne à narines raccourcies (ou « sans y aller avec le dos de la cuillère » pour les plus exigeants d‘entre vous)…

Résultat : ce qui devait être le pinacle de sa carrière, « Blues Moves » va en devenir le pathétique chant du cygne… C’est peut-être son « Berlin » à lui, mais aussi son « Self Portrait ». Où l’absurde (l’instrumental « Theme from a non existent TV serie ») côtoie le magistral (« Tonight », « Sorry Seems To Be The Hardest Word« , « Idol », « Someone’s Final Song »). Et, surtout, où l’épuisement suinte.

Epuisement qui le mènera en l’espace de quelques mois à franchir quelques auto-rubicons. Telle cette interview de 1976 pour « Rolling Stone » où il « avoue » sa « bisexualité » (euuh ? phémisme)… Telle cette séparation de son manager-amant, John Reid qui l’avait dépucelé en 1970... Telle cette décision d’abandonner ses lunettes pour des lentilles qui laisse deviner un regard plus noir que prévu… Telle cette première pose d’implants capillaires… Tel ce rachat d’un club de football de deuxième division, Watford FC. N’en jetez plus… La Cup est pleine.

A seulement 30 ans, Elton John va s’engager la période la moins lucrative, la moins spectaculaire, la moins estimée de sa carrière… 5 albums moyens (De « A single Man« à « Jump Up« ), des demi-tubes (« Part-time love« , « Little Jeannie« , « J‘veux d‘la tendresse« , « Blue Eyes«), des collaborations pour le moins énigmatiques, et un mode de vie très loin des 5 fruits et légumes par jour nécessaire… Son « Lost week-end » à lui… Mais une faille passionnante pour estimer celui qui devra sans doute désormais attendre le trépas pour que l’on reconsidère son impressionnant corpus. Car même quand Elton est dans les cordes il n‘y pas forcément de quoi se pendre.


PREMIERS SYMPTOMES

« A cette époque, je restais enfermé chez moi pendant deux semaines à me faire une ligne toutes les 4 minutes, je pouvais être debout pendant quatre jours d’affilée » (Elton John)

a- vous faîtes le vide autour de vous
Vous limogez collectivement et sans préavis votre « Dream Team 70-76 » : Bernie Taupin (parolier), Gus Dudgeon (producteur), Nigel Olsen (batteur), Dee Murray (bassiste). Vous débauchez des seconds couteaux pour les remplacer : Gary Osborne (parolier), Clive Franks (producteur), Peter Bellote (producteur)… En management on appelle ça « la loi de parkinson ». La prime aux médiocres…

b- vous êtes feignants
Après avoir réussi à couvrir une large palette de styles musicaux (notamment dans le double « Goodbye Yellow Brick Road) vous vous en tenez désormais à « faire du Elton John » qui devient en soi un style générique quoique limité à deux entrées : le rock au piano bas du cul (en gros variation ad nauseam autour d’« Honky Cat ») et la ballade au piano qui tue (en gros variation ad nauseam autour de « Tiny Dancer »).

c- vous ne ressentez plus rien
La vie, les gens, les amibes vous indifférent. Vous n’avez plus grand-chose à dire. Vous parlez de n’importe quoi (« Just like Belgium«, 1981, « I am your robot », 1982), de vous (« Two Rooms at the end of the world »1980), encore de vous (« Elton‘s Song « , 1981), de cocaïne (« White Lady White Powder« , 1980), de la météo (« Warm love in a cold world« , 1979), de visages fascistes (« Fascist faces », 1981), du vide (« I don‘t care », 1978, « Blue Eyes », 1982) ou vous ne parlez pas du tout (les instrumentaux « Song for Guy », 1978 et « Carla/Etude/Fanfare, 1981).

d- vous ne supportez plus le bruit
Vous adoptez un son « soft-rock« , « west-coast », « MOR », « AOR », « FM », tout ce que vous voulez mais surtout qui ne gêne personne dans sa dégustation de langouste. Tout dans les mediums. Vous mettez au rancart toute expérimentation sonore (les arrangements symphoniques de Paul Buckmaster, les bidouillages union jack de Gus Dudgeon). Vous produisez au kilomètre une « ready made pop » agréable mais sans aspérités, désincarnée jusqu’à l‘absence. Vous faîtes cachetonner Toto et les Eagles. Et invitez France Gall (« Donner pour Donner », 1980). Vu votre état, vous avez sans doute raison.

e- vous niez le monde extérieur
Le punk n’existe pas. Vous ne comprenez rien au disco (album « Victim of love », 1979). La new wave vous échappe complètement (« J‘veux d‘la tendresse/Nobody Wins«, 1981 « I am your robot », 1982). Vous croyez encore au charme caraïbéen d’une chanson (« Return to paradise« , 1978). L’émergence parallèle de Billy Joel, votre copycat US qui vous latte dans les charts, ne vous empêche pas de dormir, et au contraire vous rassure : il vous a tout piqué… Dans votre propre pays, Queen vous dépasse sur la gauche, dans le registre pop-hardcore, mais vous réussissez quand même à faire de Freddie Mercury, votre meilleur coke mate.

Vous êtes le Winston Churchill de la pop. Vous ne vous rendez pas face aux envahisseurs. L’histoire vous donnera raison.

CHEF D’ŒUVRES ABSURDES

Voyons le bon côté des choses… L’écoute de ces 5 albums constitue paradoxalement la meilleure preuve de l’indécence du talent d‘EJ. A savoir que même au bord du gouffre il ne perd jamais vraiment le contrôle, le focus (1 album tous les ans, quand même). Compositions toujours au taquet (intro-couplet-refrain-pont… non pas de pont, trop dangereux), grooves tightissimes, paroles helvétiques (loin de l’ésotérisme de Taupin), voix impeccable optant désormais pour un crooning du meilleur effet, guitares très bien accordées, pianos sur ongles, productions léchées… Incapable de s’écrouler. Une certaine idée de la dignité.

Pas de psychédélisme gratuit, pas de déballage frontal, pas de déconstruction stérile, pas de tout-part-en-couilles-dans-ma-vie-donc-je-vais-pourrir-la-vôtre-et-vous-allez-devoir-subir-mon-mal-de-vivre-pendant-les-40-prochaines-minutes…

Que demande le peuple ?

Mais que les choses soient claires, loin ici l’idée de faire du prosélytisme. Rien d’essentiel ici. On est bien d’accord. Ces disques sont à écouter seuls.

Cela dit, de guerre lasse, un best-of imaginaire de cette « Burnout era » reste possible…


COCAINE BLUES

1- Shooting Star (« A single Man », 1978) : Jamais peut-être EJ n‘a sonné si « laid-back »… Grille harmonique hallucinante. Et un sax crime assez sanglant…
2- Song For Guy (« A single Man », 1978) : Le plus bel hommage à un coursier jamais enregistré. Charme éternel du Solina String Ensemble.
3- Part-Time Love (« A single Man », 1978) : A le voir chanter cet ode à l’adultère à Top Of The Pops en 78, en mode corbaque, yeux hagards de Khôl, dents grises, boucles d’oreille corsaires, mâchoires serrées, on perçoit le malaise. Mais quel titre…
4- Are You Ready For Love ? (« The Thom Bell Sessions », Radio Edit, 1979) : Oui mais avec l’arrangeur de cordes.
5- Give Me The Love (« 21 at 33 », 1980) : Après la coke l’autre centre d’intérêt de ces années-là : le groove. Bon échantillon.
6- Sartorial Eloquence (« 21 at 33 ») : Si ça c’est pas un-tube-qui-ne-l’a-pas été je ne sais pas ce que c’est…
7 - Cartier (B-side, 1980) : 1 minute chrono pour vraiment comprendre la deuxième crise pétrolière.
8 - Donner Pour Donner (avec France Gall, Single 80): Saucisson-caviar de Michel Berger.
9 - Elton’s Song (« The Fox », 1981) : Mode Inverti/Deutsche Grammophon…
10- Fool’s In Fashion (B-side, 1981) : Tellement carbo qu’on met un de ses meilleurs morceaux en face B d’un de ses plus mauvais titres (« Nobody Wins »).
11- Legal Boys (« Jump Up », 1982) : Etrange pièce montée entre Weill et Purcell… Et Queen…
12- Princess (« Jump Up », 1982) : Un beat braguette de haut vol (courtesy of Jeff Porcaro de Toto)

SEQUELLES

« Ce qu’il y a de bien dans le rock’n’roll, c’est que quelque un comme moi puisse devenir une star » (Elton John)

En 1983, Elton John fait un vrai come-back en dégainant l’un des plus gros tubes de sa carrière, « I’m still standing » et relance sa carrière qui depuis se maintient incroyablement sans renoncer parfois au charme du dévissage. Comme ce « Leather Jackets » de 1986. Requiem de la LOSE, du DX7 et de la COKE (encore et toujours…). Irrécupérable… Quoique le « Aïda » de 1999… Ok j’arrête. Je vais réécouter « I’ve seen that movie too »…

Note : Le mot « punk » n’a pas été employé dans cet article.

ALISTER

BONUS TRACK

A QUEL POINT ELTON JOHN ETAIT A COTE DE LA PLAQUE ENTRE 1977 ET 1982

1977
Sortie de « Nevermind the bollocks » des Sex Pistols
Elton John chante « Don’t go breaking my heart » avec Miss Peggy dans le « Muppet Show »

1978
Début du drame des « Boat-People »
Elton John pose à bord de sa Jaguar E-Type rouge dans la pochette intérieure de l’album « A Single Man »

1979
Début de la guerre en Afghanistan
Elton John donne une série de concerts en URSS.

1980
Fondation de Solidarnosc
Elton John chante « Your Song » déguisé en Donald Duck à Central Park devant 400000 personnes.

1981
Emeutes raciales à Brixton, Londres
Elton John reprend (???) « J’veux d’la tendresse » de Jean-Pierre Dréau (compositeur français, aussi connu pour avoir écrit le « Coup de soleil » de Richard Cocciante et « Tout doucement » de Bibi).

1982
Guerre des Malouines.
« Blue Eyes Baby’s Got Baby Blue Eyes Like A Deep Blue Sea On A Blue Blue Day »

NdA : Cet article est paru dans le numéro Hors-Série Musique du magazine Technikart en janvier 2010.

Libellés :

ALISTERISMES (PART 2)


« - Que faîtes vous quand vous êtes ivre ?
- J’écoute de la variété française » (Grazia, 15/04/2011)

« Je préfère passer une soirée avec un neurochirurgien qu’avec un junkie » (Technikart, 04/2011)

« - Qu’est-ce que vous vous êtes dit ce matin en vous regardant dans le miroir ?

- Combien de cheveux ai-je ? 100 000 ? 1 000 000 ? » (Au Féminin.com, 17/04/2011)

« - Vous vous plaisez ou vous vous gênez ?
- Les trois. » (Libération, 29/03/2011)

« - Racontez la naissance de « Docteur » concrètement ?
- Deux vieilles dans une rame, ligne 10. La première : « Et comment elle va Simone ? ». La deuxième : « Elle va bien, elle est malade ». » (Libération, 29/03/2011)

« - Qu’est ce qui est vrai ? Qu’est ce qui est faux ?
- C’est frais » (Taratata, Nagui, 5/04/2011)

« - Tu as pris de produits avant de venir ?
- Du shampooing » (Taratata, Nagui, 5/04/2011)

« - Comment allez-vous ?
- Eh bien écoutez, ça va très bien » (Sous Les Etoiles, France-Inter, 4/05/2011)

« La Maison De La Radio, la nuit, est une expérience psychédélique assez ultime » (Sous Les Etoiles, France-Inter, 4/05/2011)

« - Ils avaient quoi de VIP les participants de « Carré VIIIP » ?
- Je ne sais pas. J’aime pas le fromage. » (So Foot, 05/2011)

« Je vais pas écrire une chanson dès que j’ai un problème avec mon Mac » (Le Bonbon, 06/2011)

Libellés :

REVUE DE PRESSE SCHNOCK


« C’est une sorte d’OVNI semestriel qui débarque ces jours-ci » (Bruno Corty, Le Figaro Littéraire, 12/05/2011)

"Drôle, décalé et documenté" (Les Inrockuptibles, 18/05/2011)

« Vieux libidineux ou sages vertueux, vieilles branches ou jeunes branchés, vieilles canailles ou antiques de la racaille, patriarches libertaires ou anarchistes de la droite séculaire, la revue Schnock est faite pour vous. » (Nicolas Truong, Le Monde, 29-30/05/2011)

« Schnock ne fait pas dans la nostalgie débilitante comme ces fameux adulescents qui s’éclatent en bouffant du gloubiboulga mais revisite plutôt une culture qui n’a pas pris une ride, celle des vieux de 27 ans à 87 ans. Schnock, il fallait y penser… » (Mélanie Bauer, Radio Nova, 31/05/2011)

« C’est super » (Ariel Wizman, L’Edition Spéciale, 1/06/2011)

« Schnock pratique le grand écart avec élégance (…) Le poids des mots, le Schnock des cultures » (Thomas Mahler, Le Point, 3/06/2011)

« Sacrément déjanté, drôle, très documenté et fichtrement bien foutu » (Xavier Mauduit, le 5-7 boulevard, France-Inter, 14/06/2011)

« Difficile de résister à l’atmosphère délicieusement rétro de ce cabinet de curiosités pop » (Baptiste Liger, L’Express, 15/06/2011)

« Antibranché, antijeune, « Schnock » n’essaie pas de séduire et n’a rien à nous vendre. Ca fait des vacances » (Marguerite Baux, Grazia, 17/06/2011)

« Schnock, c’est chic » (Agnès Bonfillon, RTL, 21/06/2011)

« Chapeau ! (…) Caustique, léger, Schnock est à déguster en écoutant un bon vieil Eddy Mitchell tout en croquant un Tuc ramolli récupéré au fond du placard de la cuisine » (Christine Perniot, Télérama, 22/06/2011)

« "Revisiter le passé en prenant son temps" : le projet est alléchant. Et le résultat à la hauteur (…) Un régal, on vous dit » (Margaux Wartelle, Libération, 24/06/2011)

« On a tous un vieux Schnock qui sommeille en nous » (Rémi Mistry, A Nous Paris, 27/06/2011)

« Une revue au charme rafraîchissant ! » (Olivia de Lamberterie, Télématin, France 2, 28/06/2011)

« C’est son ton décalé, sans langue de bois, son regard sur les années 70, son iconographie recherchée qui ont emballé ceux qui « ont envie d’échapper à l’hystérie de l’époque » » (Claude Combet, Livres Hebdo, 1/07/2011)

« Un OVNI en librairie » (Direct Matin, 4/07/2011)

« Et si la schnockitude était la nouvelle branchitude ? C'est le pari que lancent, et réussissent avec brio Laurence Rémila et Christophe Ernault » (Jérôme Garcin, Le Nouvel Observatuer, 7/07/2011)

« Je vous laissse découvrir par vous-mêmes cette revue insolente, cochonne, drôle, insolite, gourmande et indéfinissable » (Jérôme Garcin, La Provence, 24/07/2011)

« J’adore le ton, l’humour et le côté «vieux anar des années 70 » qui s’ennuie de la belle époque où l’on pouvait parler de sexe, d’alcool et de tabac sans qu’un spécialiste en sarrau blanc n’entre dans la pièce et ne nous fasse une leçon sur les MST, la cirrhose du foie et le cancer du poumon » (Richard Martineau, Le Journal de Montréal, 7/08/2011)

Libellés :

REVUE DE PRESSE « DOUBLE DETENTE »




« Ecrit avec la subtilité des grands pudiques, et surtout avec plein de violons élégants. L’héritage de la variété Berger-Sanson à la sauce 2011, avec une bonne dose de blues moderne et sophistiqué. » (Marion Bernard, France-Info, 7/03/2011)

« Alister a juste décidé d’enregistrer de grandes compositions : avec lui, impossible pas français » (Benoît Sabatier, Technikart, 03/2011)

« Le dandy destroy signe son grand retour avec ce disque impeccable, façon pop française 70’s » (Be, 03/2011)

« Avec ce nouveau projet, le chanteur fait souffler un vent nouveau sur la scène française » (Guillaume Torrent, MusicActu, 14/03/2011)

« L’album est d’une beauté sans nom » (Christophe Deodato, Gonzaï, 02/2011)

« Son deuxième album est classieux. Moi qui suis un vrai laborieux j’adore ce genre de faux dilettante » (Xavier De Moulins, Elle, 25/03/2011)

« On ne saurait donc trop résister à ces chants de sirènes qui nous somment de suivre Alister jusqu’au bout de nous-mêmes » (Ivan Eissendi, A Nous Paris, 28/03/2011)

« Avec son deuxième album, « Double Détente », ce trentenaire s’inscrit parmi les plus belles révélations de la chanson actuelle » (Pierre De Boishue, Le Figaro, 29/03/2011)

« Un genre de mahatma gandin » (Bayon, Libération, 29/03/2011)

« Alister est le dandy morose de l’époque, chevalier perdant éperdu de Nationale 7 et de plages californiennes » (Thomas Ducres, Technikart, 03/2011)

« Ici chaque chanson répond à la précédente déployant une profonde intelligence de la vie dans les années 2010 » (Philippe Nassif, Glamour, 04/2011)

« Avec son nouvel album « Double Détente, Alister allie la décontraction de la variété légère à l’esthétique sophistiquée des productions de Sébastien Tellier » (Timothée Barrière, TéléObs, 1/04/2011)

« Un mix entre la poésie de Christophe et le rock de Lou Reed. 
Autrement dit, à un savoureux cocktail composé de belles mélodies et de textes qui marquent » (Au Féminin, 2/04/2011)

« Alister est courageux : il ne voulait pas refaire Aucun mal ne vous sera fait. Ce qui aurait été tentant et lui aurait garanti son public. Avec Double Détente, il part à l’aventure – en excellente compagnie. Souhaitons-lui bon vent. » (Jean-Claude Demari, Le Monde, 11/04/2011)

« C’est ça l’effet « Double Détente », comme double lecture, double jeu d’un artiste à la fois caustique et attachant, parti sur des chemins non-balisés » (Emmanuel Marolle, Le Parisien, 13/04/2011)

« Ses chansons résonnent d’émotions sourdes et elles n’en sont que plus fortes » (Gilles Médioni, L’Express, 20/04/2011)

« Son nouvel album, « Double détente », va plus loin : mélodies gracieuses, arrangements de cordes raffinés, présence de synthé, textes toujours acérés, voix plus limpide, grandes chansons ('La Femme parfaite', 'Drame chez les riches', 'Je suis loin')… Comme si un Maurice Ronet chevelu chantait des textes troussés par Antoine Blondin sur une musique concoctée à Abbey Road. » (Louis-Henri de la Rochefoucauld, Evene, 04/2011)

« Comme sur son précédent disque, il livre dans ses chansons une chronique affûtée de la société, à la manière d'un Randy Newman ou d'un Elvis Costello » (Olivier Nuc, Le Figaro, 6/05/2011)

"Gros son pour cette pop mélodieuse sur laquelle se greffent, d'une voix traînante, des phrases saccadées pleines d'images" (Michel Troadec, Ouest-France, 22 Mai 2011)

""Qu’est-ce que c'est que ce bordel ?" chante Alister, dandy rock d'une société en sursis. Patrick Rambaud commente : "Bob Dylan à Saïgon". Tout est dit." (Bertrand de St Vincent, Le Figaro, 9/06/2011)

« Barbu et cynique, lucide et drôle : Alister est un chanteur doué, doté d’une écriture fine et originale qui, de « La femme parfaite » à « Drame chez les riches » et « La fonte des glaces », dessine un monde original qui prendra sans doute du temps avant d’être apprécié du grand public » (Le Soir, Thierry Coljon, 16/08/2011)

"Un album plus arrangé et accompli que son prédécesseur, dans lequel la langue de chez nous fricote avec Giorgio Moroder ou Harry Nilsson. Un mélange détonant qui passe comme une lettre à la poste" (Rémi Mistry, A Nous Paris, 17/10/2011)

"Face aux produits hypes et Kleenex, votez Alister, la seule chanson française qui refuse l'esprit petite épicerie pour oser la grandeur et l'audace" (Technikart, Décembre 2011)

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8.03.2011

NOUVEAU CLIP ALISTER : "LES MECS, LES FILLES"

Réalisé par Victor Holl

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